After Hubs to Utopian Spaces | Après les hubs jusqu’aux espaces utopiques

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Over the past decades, the deepening crisis of affordability forarts spaces across Canada has primarily been met with policy measures supporting arts hubs as the model for small and mid-sized organisations.. Too often, these types of buildings become insular, self-referential, and cut off from their cities and neighbourhoods, while rental costs place significant barriers in the way of new projects. And while organisations face intense pressures for space, so do artists and cultural workers for housing, intensifying the impacts of often low and stagnant wages. Given this, how can cooperative and collective models work to counter the financialization of real estate and systems of private property? This working group will examine models, designs, and feasibility for arts spaces rooted in communities, for cooperative housing, land trusts, and new collaborative forms and utopian possibilities. 

This stream will be facilitated by Cara Tierney.

Cara Tierney (they/them) is a white transdisciplinary artist, educator and settler who lives and works on the traditional unceded land of the Anishinaabe Algonquin Nation in the area of Odawa (so-called Ottawa, Canada). Proudly trans, their creative practice is concerned with gender, power and local activism while their academic work investigates the interrelationships of education, art and gender creativity. They hold a MA in Canadian Art History from Carleton University, a MFA from the University of Ottawa and they are a PhD candidate at the Institute for Comparative Analysis in Literature, Arts and Culture at Carleton University.

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Au cours des dernières décennies, l’aggravation de la crise de l’abordabilité des espaces artistiques à travers le Canada a été principalement combattue par des mesures politiques soutenant les centres artistiques comme modèle pour les petites et moyennes organisations. Trop souvent, ces types de bâtiments deviennent insulaires, autoréférentiels et coupés de leur ville et de leur quartier, tandis que les coûts de location constituent des obstacles importants à la réalisation de nouveaux projets. Et si les organisations sont confrontées à des pressions intenses pour l’espace, il en va de même pour les artistes et les travailleurs culturels pour le logement, ce qui intensifie l’impact des salaires souvent bas et stagnants. Dans ce contexte, comment les modèles coopératifs et collectifs peuvent-ils contrer la financiarisation de l’immobilier et les systèmes de propriété privée ? Ce groupe de travail examinera les modèles, les conceptions et la faisabilité d’espaces artistiques ancrés dans les communautés, de logements coopératifs, de fiducies foncières, de nouvelles formes de collaboration et de possibilités utopiques. 

Ce courant sera facilité par Cara Tierney.

Cara Tierney (iel) est un.e artiste transdisciplinaire, un.e éducateur.rice et un.e colonisateur.rice blanc.he qui vit et travaille sur les terres traditionnelles non cédées de la nation algonquine Anishinaabe dans la région d’Odawa (aussi appelé Ottawa, Canada). Fièrement trans, sa pratique créative s’intéresse au genre, au pouvoir et à l’activisme local, tandis que son travail universitaire étudie les interrelations entre l’éducation, l’art et la créativité du genre. Iel est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art canadien de l’Université Carleton, d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université d’Ottawa et est candidat au doctorat à l’Institute for Comparative Analysis in Literature, Arts and Culture de l’Université Carleton.

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