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How can the media arts step beyond statements of recognition and easy gestures that primarily benefit those performing them, to a place of genuine engagement with and contribution to struggles of communities resisting settler-colonialism, state violence, and capitalism? How does the arts sector appropriate the words and ideas of struggle, recuperating and pacifying them for consumption as a simulation of solidarity? What actions set the groundwork for moving past the politics of recognition to one of justice and reparation? How can new types of organisation and ways of being emerge from a practice of struggling and sacrificing together? This working group may consider wealth and resource redistribution to support sovereign initiatives for artists who traditionally have not had access to these resources; sector wide initiatives for accountability and conflict resolution; new or reclaimed models for governance and collective practice; among other ideas.
This stream will be facilitated by Nasrin Himada.
photo: Kriss Li
Nasrin Himada is a Palestinian writer and curator currently based in so-called Kingston on Anishnaabe and Haudenosaunee Territory. Their writing on contemporary art has appeared in many national contemporary art publications, including Canadian Art, C Magazine, MICE, and Fuse. They have collaborated with film festivals and art institutions in Canada and the US, among them the CCA Wattis Institute for Contemporary Art, San Francisco; Trinity Square Video, Toronto; Fondation PHI pour l’art contemporain, SBC Gallery of Contemporary Art, and the Leonard & Bina Ellen Art Gallery in Montreal; and Mercer Union, Toronto. Nasrin’s recent project For Many Returns typifies their current curatorial interests. The series is designed to explore the possibilities of art writing as a relational act. Since its debut at Dazibao in Montréal, it has toured across Canada, the US and Europe. Currently, they hold the position of Associate Curator at Agnes Etherington Art Centre.
Suggested readings: to come
Comment les arts médiatiques peuvent-ils dépasser les déclarations de reconnaissance et les gestes faciles qui profitent essentiellement à ceux qui les exécutent, pour s’engager et contribuer véritablement aux luttes des communautés qui résistent au colonialisme, à la violence d’État et au capitalisme ? Comment le secteur artistique s’approprie-t-il les mots et les idées de lutte, les récupérant et les pacifiant pour les consommer comme une simulation de solidarité ? Quelles actions préparent le terrain pour passer de la politique de reconnaissance à celle de la justice et de la réparation ? Comment de nouveaux types d’organisation et de nouvelles façons d’être peuvent-ils émerger d’une pratique de lutte et de sacrifice en commun ? Ce groupe de travail peut envisager la redistribution des richesses et des ressources pour soutenir des initiatives souveraines pour les artistes qui n’ont traditionnellement pas eu accès à ces ressources ; des initiatives sectorielles pour la responsabilité et la résolution des conflits ; des modèles nouveaux ou récupérés pour la gouvernance et la pratique collective ; entre autres idées.
Ce courant est facilité par Nasrin Himada.
photo: Kriss Li
Nasrin Himada est un.e écrivain.e et un.e commissaire palestinien.ne actuellement situé.e à cet endroit qu’on appelle Kingston sur le territoire des Anishnaabe et des Haudenosaunee. Ses écrits sur l’art contemporain ont été publiés dans de nombreuses publications nationales d’art contemporain, notamment Canadian Art, C Magazine, MICE et Fuse. Iel a collaboré avec des festivals de cinéma et des institutions artistiques au Canada et aux États-Unis, notamment avec le CCA Wattis Institute for Contemporary Art de San Francisco, Trinity Square Video de Toronto, la Fondation PHI pour l’art contemporain, la SBC Gallery of Contemporary Art et la Leonard & Bina Ellen Art Gallery de Montréal, ainsi que Mercer Union de Toronto. Le récent projet de Nasrin, For Many Returns, illustre bien les intérêts actuels des commissaires. Cette série est conçue pour explorer les possibilités de l’écriture artistique en tant qu’acte relationnel. Depuis ses débuts au Dazibao à Montréal, elle a été présentée en tournée au Canada, aux États-Unis et en Europe. Actuellement, iel occupe le poste de commissaire associé.e au Agnes Etherington Art Centre.
Lectures suggérées : à venir